Que dire de la notion de stress ?

Saviez-vous que le mot « stress » est un anglicisme d’origine française ?

À dire vrai, si le mot stress est souvent employé aujourd’hui, c’est parce qu’il vient du mot français « détresse » qui s’écrivait comme cela « destrece ».

Ce n’est qu’au tout début du siècle dernier que le mot « stress » nous est revenu sous sa forme ultime anglaise.

Le mot « stress », à proprement parlé, définit un choc, une tension, ou une agression.

Le docteur Hans Seyle (1907-1982) devient pionnier dans l’étude du stress en 1950. En tant qu’endocrinologue, il a montré comment les hormones du corps répondent à une agression violente de l’organisme.

Il nous parle ainsi de trois phases qui surviennent juste après le choc :

  • Phase d’alarme
  • Phase de lutte
  • Phase d’épuisement

Cet endocrinologue attire notre attention sur le fait que toute situation qui nous met dans un état d’alerte nous oblige à la vigilance. Nos muscles se tendent, notre respiration s’accélère et tout le métabolisme est bouleversé.

Intérieurement, il se passe des choses. Les sécrétions augmentent à leur tour et nous stressons.

Voilà trois moyens qui permettent d’échapper aux lourdes conséquences du stress :

  • Prendre plaisir à l’excitation
  • Combattre en cas d’agression
  • Fuir, si la partie est perdue

La réelle et grande question à se poser est de savoir si nous apportons une réponse adéquate au stress.

Si nous laissons ce mécanisme de défense nous perturber, il peut nous emmener à la faute, et nous faire vivre de mauvaises expériences.

Imaginons que vous êtes sur le point de traverser la route, que vous êtes sur le passage piéton, que vous voyez une voiture qui arrive à toute vitesse, sans pour autant ralentir.

Dans cette situation, vous sentez votre pouls s’accélérer, vous hésitez une fraction de seconde à vous arrêter, mais contre toute attente, vous courrez pour atteindre l’autre côté de la route.

La voiture freine trop tard et vous percute. Vous voilà sur le capot de la voiture et vous tombez.

Dans cette situation, vous êtes alors victime d’une mauvaise réponse au stress. Non seulement cette réponse était inappropriée mais surtout nuisible pour vous.

De par cet exemple, on comprend bien qu’il est important d’apprendre à se détendre, et à ne plus vivre sous la pression.

Dans tous les cas, mieux vaut préférer la relaxation qui à elle seule est  capable de nous aider à faire des choix judicieux.

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