Bio – Phénomène de société, la bio plait à tout le monde

Bio – Phénomène de société, la bio plait à tout le monde

Aujourd’hui le consommateur se préoccupe de plus en plus de la qualité de sa nourriture. Et de plus en plus de producteurs et de distributeurs se convertissent à la bio.

L’agriculture biologique qui, pendant si longtemps, resta marginale, pour ne pas dire moquée, l’agriculture biologique qui n’intéressait guère que quelques maniaques du naturel et autres baba cool, cette agriculture que l’on ne désigne plus désormais que sous l’étiquette générique de « bio » est aujourd’hui reconnue officiellement comme « l’exemple le plus abouti d’agriculture  durable  au  service de  la  préservation de la santé et de l’environnement ».

C’est ainsi, en tout cas, qu’elle est perçue par un nombre sans cesse grandissant de consommateurs qui voient dans la bio une sorte de bouée de sauvetage susceptible de les préserver de l’océan de mal bouffe qui les submerge.

De nombreux chefs, dans la restauration de qualité, sans nécessairement le signaler sur leurs cartes, achètent leurs légumes à des producteurs bio afin d’avoir des produits non forcés auxquels ils trouvent des saveurs plus intéressantes. A l’autre extrémité de la gamme, plusieurs chaînes mettent actuellement sur pieds de grands projets de « bio fast food » à petits prix.

Les grandes surfaces, de leur coté, suivent naturellement le mouvement.

Quand un phénomène leur parait suffisamment massif, ils savent mettre les moyens pour professionnaliser les différents actes de vente du produit. Et l’on trouve donc à présent de l’épicerie sèche et fraîche en version bio sous la plupart des grandes enseignes.

La bio évolue donc, même si elle souffre peut-être encore d’une relative irrégularité dans l’approvisionnement des produits frais.

L’offre étrangère répond pour l’instant à cette demande. Mais il est évident que le mouvement de la bio en France va devoir organiser sa logistique dans ce domaine.