Crise : Comment affronter une crise sans stress?

Comment Affronter la crise sans stress ?

La crise. Vous avez sûrement entendu différentes histoires d’horreurs liées à la crise économique qui a secoué et qui continue encore de secouer la planète entière.

Vous avez certainement rencontré des gens qui ont vu fondre leurs économies dû à l’effondrement des marchés financiers.

D’autres arrivent à peine à joindre les deux bouts et envisagent sérieusement la faillite.

Qu’il s’agisse d’une crise économique, de couple, identitaire ou existentielle, vous pouvez vous en sortir.

Qu’il s’agisse de difficultés d’ordre professionnel ou d’ordre personnel, vous pouvez renverser la vapeur.

La plus grande qualité d’un gagnant face à l’adversité est sa résilience, c’est à dire sa capacité à rebondir face à une difficulté.

Lorsqu’une difficulté survient, lorsque la vie vous met à l’épreuve, vous avez toujours deux choix qui s’offrent à vous : abandonner ou vous battre.

Ceux qui abandonnent se plaignent en criant haut et fort : « Pauvre de moi.

  • Pourquoi ça m’arrive à moi ?
  • Pourquoi moi ?
  • Qu’ai-je bien pu faire pour mériter ça ?

C’est injuste ! »  Ils jouent le jeu de la victime et sont effectivement victimes, de leur propre attitude.

Si vous croyez sincèrement que cette stratégie est la bonne et que de continuer à vous plaindre et à vous morfondre vous amène indubitablement le succès, continuez, mais, personnellement,  je n’y crois pas.

Si vous faites plutôt partie de ceux qui se retroussent les manches et, malgré les difficultés, décident de prendre les moyens qu’il faut pour s’en sortir, vous avez toute mon admiration.

Dans tous les cas, au lieu de devenir la victime d’une situation et de vous apitoyer sur votre sort, voici les quelques questions que vous devriez toujours vous poser lorsque vous faites face à une difficulté :

1.   Est-ce un vrai problème ?

Chaque difficulté / problème est nécessaire et c’est grâce à ces situations que nous pouvons grandir et évoluer.

Si nous vivons des difficultés, dites-vous qu’il y a une des trois raisons qui s’appliquent :

  • Si ça c’était passé autrement, peut-être auriez-vous connu pire,
  • Vous avez peut-être quelque chose à apprendre de la situation,
  • Vous devez peut-être passer par cet événement désagréable pour connaître de meilleures destinées.

Aussi, je considère qu’il existe trois catégories de difficultés : les contrariétés, les défis et les problèmes.

Les contrariétés ne sont pas vraiment des problèmes, mais seulement des situations qui nous dérangent : une crevaison, une forte averse, un trou dans un soulier, etc.

Les défis sont une façon positive de voir une difficulté et consiste à entrevoir le tout comme une énigme à résoudre qui nous permettra d’en sortir gagnant : un retard dans nos objectifs professionnels, un conflit d’horaire, etc.

Un problème est plutôt comme une grosse tuile qui nous tombe sur la tête où il n’est vraiment pas évident d’en trouver des aspects positifs et des solutions : la perte d’un être cher, la perte d’un emploi, une séparation, etc.

Pour savoir s’il s’agit d’un vrai problème, posez-vous ces cinq questions :

Est-ce que mon problème aura autant d’importance dans un an ?

Ai-je une certaine emprise sur la situation ? 

Même si vous vous mettez en colère, que vous pleurez et que vous vous apitoyez sur votre sort, est-ce que ça change la situation ?

Non.  Alors, acceptez ce qui vous arrive avec sérénité et passez à l’étape suivante, c’est à dire trouver des solutions.

Si je me compare…

Si je me compare à une personne endettée de 500 000 $, qui est quadraplégique, aveugle, sourde et muette, qui est atteinte de fibrose kystique et qui lui reste que quelques mois à vivre, mes problèmes ont-ils toujours autant d’importance ?

Apprenez à relativiser vos problèmes. 

Nous sommes tellement habitués de nous plaindre le ventre plein et, je vous le jure, c’est une très mauvaise habitude.

Apprenez plutôt à éprouver de la gratitude pour ce que vous possédez et comparez-vous, vous constaterez que, finalement, votre situation n’est quand même pas si mal.

Il faut garder espoir.

Malgré les difficultés que nous vivons, il faut garder espoir et garder une attitude positive, même si on ne comprend pas toujours pourquoi les malheurs s’acharnent sur nous.

Si le destin nous refuse quelque chose.

Ensuite, si le destin nous refuse quelque chose, il y a de fortes chances que c’est pour nous donner mieux ailleurs, d’où mon dicton : chanceux – pas chanceux, je ne sais pas.

2.   Quelle est ma part de responsabilité dans ce qui m’arrive ?

Nous avons souvent tendance à se déresponsabiliser face à une difficulté et, au contraire, prétendre que c’est à cause des autres si nous avons autant de problèmes.

J’ai une mauvaise et une bonne nouvelle.

La mauvaise nouvelle.

La mauvaise est qu’il est rare que ce qui nous arrive est complètement de la faute des autres.

Si je suis malade, c’est peut-être parce que je mange mal et que je ne fais pas assez d’exercice.

Si ma relation amoureuse ne va pas bien, c’est peut-être parce que je ne mets pas assez d’efforts dans mon couple.

Si mes finances sont à sec, c’est peut-être parce que j’ai pris de mauvaises décisions d’investissement et/ou que je vis au-dessus de mes moyens.

La bonne nouvelle.

La bonne nouvelle c’est que vous pouvez toujours vous améliorer.

Si vous êtes en mesure de voir ce que vous pouvez ajuster, vous briserez alors la spirale descendante et connaîtrez désormais plus de succès.

Il n’en tient qu’à vous.

3.   Quel parti puis-je tirer de ce problème ?

  • Qu’ai-je à apprendre de cette situation ?
  • Que faut-il encore améliorer ?

Apprenez à transformer le mot « problème » par « défi » et vous verrez votre attitude changer.

Dites-vous que pour chaque problème ou contrariété, vous avez quelque chose à apprendre ou vous pouvez tirer profit de cette situation désagréable.

Commettre une erreur une fois est humain. Commettre la même erreur deux fois est tout à fait stupide !

Tant que vous apprenez de vos erreurs et de vos échecs, vous en sortirez gagnant à moyen et long termes.

Les leçons apprises devraient vous permettre d’évoluer et de voir les stratégies gagnantes pour une vie meilleure.

Aussi, dites-vous qu’aucun problème n’est permanent.  Aucun problème ne peut affecter ma vie entière.

Il existe une solution à chacun d’entre eux si j’entreprends d’agir de façon constructive et positive en faisant un maximum d’efforts sur tous les plans.

4.   Que suis-je prêt à faire pour que les choses tournent comme je le veux ?

En transformant vos problèmes en défis, il vous est plus facile d’y voir plus clair et de mettre en place un plan d’actions pour renverser la situation.

En transformant vos problèmes en défis, il vous est plus facile d’y voir plus clair et de mettre en place un plan d’actions pour renverser la situation.

Quels comportements suis-je prêt à modifier pour parvenir à mes buts ?

Comment rendre agréable les étapes que je dois franchir tout en faisant le nécessaire pour réaliser mes objectifs ?

Les gagnants savent très bien que ce sont leurs habitudes de vie qui les ont amenés à vivre la situation actuelle.

Ils savent très bien également que s’ils veulent améliorer leur qualité de vie, ils doivent absolument sortir de leur zone de confort et changer certaines de leurs habitudes.

Aussi, face à une crise, il est bien sûr important d’analyser les raisons pourquoi nous nous retrouvons dans une telle situation.

Toutefois, ne prenez pas plus de 20% de votre temps à analyser le passé.

Prenez au minimum 80% de votre temps à trouver des solutions et à les mettre en œuvre afin de vous sortir de votre marasme physique, émotif ou financier.

Voilà comment les gagnants réagissent face à une crise.

Dany Landry,

Conférencier en développement personnel et professionnel

Cet article est un extrait des chroniques hebdomadaires de docteur bonheur disponible en écrivant à l’adresse courriel suivante : beneficesnet@hotmail.com.

Cette reproduction a été autorisée par Dany Landry, conférencier.