Qu’est-ce qui ne va pas chez vous ? Pourquoi vous plaignez-vous tout le temps ?
Toutes les fois où je me promène en ville, quand je prends le bus, le métro ou que je me promène à pied, j’entends les gens se plaindre.
n a l’impression de vivre dans un monde malade. Personne ne semble en bonne santé, tout le monde semble avoir oublié comment cela fait d’aller bien.
Une femme prend le téléphone et raconte à son interlocuteur qu’elle sort de chez le médecin et qu’elle souffre d’un mal de tête terrible suivi de sensations bizarres qu’elle ne parvient pas à s’expliquer autrement que comme des vertiges.
Le médecin lui a proposé une série d’examens, mais ne se prononce pas.
Un autre vient de se casser un bras, l’autre à une cousine malade, un cancer semble-t-il.
Rares sont les conversations qui exposent des moments d’allégresse.
On se raconte les drames qui se passent dans le monde, les crimes, la nécrologie, la météo, particulièrement quand elle est mauvaise, d’ailleurs, quand elle est bonne, on pense déjà que cela ne va pas durer !
On tire vers le bas toute tentative de s’élever, de croire en un jour meilleur et d’espérer en quelque chose de bon.
C’est assez infernal et je pèse mes mots, de constater combien la douleur, la souffrance, la misère, les épreuves et la maladie sont au quotidien de nos conversations les plus courantes.
C’est devenu notre seul sujet de conversation. C’est vrai, personne n’ose parler des belles choses, des moments d’extase, de foi, d’espérance, de joie profonde, de prière ou de méditation.
En même temps, on peut largement comprendre que ces sujets soient tabous. Ils sont véhiculés par des gens qui se croient détenteurs du bonheur et à cause de cela, ils prétendent savoir comment l’atteindre.
Résultat, le deal est souvent étrange, basé sur des compromis, des obligations, l’obéissance en quelqu’un ou en un dieu.
Alors, évidemment, quand on a vu les dérives que peuvent engendrer ce genre de comportements, il est évident qu’on arrive plus vraiment à croire en l’amour, en la joie et en l’espérance.
Pourtant, quand quelqu’un essaye d’y croire, de s’y accrocher et même, quand il met tout en œuvre pour y arriver et ressentir la joie sans passer par des croyances, il jubile et son expérience reste unique.
Mais, malheureusement, il y a toujours quelqu’un pour le démotiver, pour le rabaisser ou le convaincre qu’il délire.
À quelle catégorie de personne appartenons-nous ? Sommes-nous de ceux qui ressentent la paix et la joie dans le cœur et qui ont envie de la communiquer, ou sommes-nous plutôt de ceux qui ne voient que la souffrance et la mort ?
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