C’est si mignon un petit bébé. On dirait que rien ne peut l’atteindre à l’exception de la violence physique. Mais détrompez-vous !
Durant la grossesse il est déjà en mesure de ressentir le stress de sa mère, il sait reconnaître la voix de son père ou de toute autre personne fréquemment auprès de sa mère. Il peut reconnaître si cette voix est porteuse de douceur ou d’agressivité et il en ressent le bien-être ou l’inconfort.
À sa naissance, déjà affecté par le stress de toutes ces contractions et de ce nouvel environnement, il est très souvent pris en charge par une équipe médicale qui n’hésitera pas à lui fixer une lumière vive dans les yeux pour étudier les réactions de ses pupilles puis il recevra des piqûres à maintes reprises pour des prises de sang et autres suivis médicaux.
Il rencontrera sa mère en « externe » pour la toute première fois et devra se faire à cette nouvelle apparence. Il aura à conjuguer faim et travail pour téter. Il connaîtra les douleurs du transit intestinal qui commence à agir, les crampes, le froid, la chaleur, la douceur et les odeurs.
En quelques heures à peine son système nerveux aura été plus souvent stimulé que ne le sera le système d’un adulte pendant plus d’une journée voir même pratiquement une semaine entière selon l’environnement dans lequel il vit.
Alors il ne faut pas se questionner à savoir pourquoi il pleure sans raison apparente. Il vit lui aussi des tensions trop fortes.
La musique que vous adorez l’agresse peut-être? Ou est-ce l’assouplisseur que vous utilisez qui irrite sa peau ? Est-ce que la sonnerie du téléphone le fait sursauter ou pleurer ? Si oui, alors diminuez le volume.
Comme notre système nerveux ne peut se reconstruire, il est primordial de protéger celui de son enfant. Il faut doucement l’habituer aux divers stimulis mais prendre soin que ces apprentissages se fassent dans un climat de confiance et d’harmonie.
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