Les expressions qui en disent long sur nos maux !

Combien de fois ai-je entendu des personnes me dirent qu’elles en avaient plein le dos. Ce n’est pas une expression sans conséquence et moins encore sans résonnance avec une sensation que l’on peut ressentir réellement.

Souvent, les gens qui se plaignent ainsi finissent par souffrir véritablement du dos. La parole finit toujours par donner naissance à une réaction. Quand surviennent des situations qui pèsent sur les épaules et finalement sur le dos, on finit par éprouver le besoin de le dire. La douleur suffit à elle seule pour faire se manifester le mal-être. Pour que ce mal ne dure pas, il nous faut savoir l’identifier.

Pour se faire, il faut savoir s’interroger soi-même et se demander, lorsque le mal au dos survient, pourquoi l’on souffre autant. En d’autres termes, cela peut donner la question suivante : qu’est-ce qui pèse tant sur mes épaules ou pourquoi en ai-je plein le dos ?
On remarquera toujours que ce mal de dos correspond bien à quelque chose qui se passe dans notre vie. J’ai un ami qui souffre du dos. Il ne s’est pas posé la question du pourquoi son dos souffre autant. En plus, ce n’est pas la conséquence d’un mal psychosomatique, car il est réellement tombé et que la douleur vient des suites de son accident.

Quand on y regarde de plus prêt, il est dans une situation affective qui ne lui convient plus. Il partage sa vie avec quelqu’un qu’il n’aime plus. Résultat, il éprouve le besoin de chercher ailleurs. Son âme cherche le bonheur à l’extérieur et il cherche quelqu’un qui ait envie de partager avec lui sa vie.

Il ne supporte plus cette situation qui à présent dure depuis longtemps. Mais comprenez-vous, des engagements financiers font qu’il est plus facile de rester ensemble, même si l’on ne s’aime plus ? Alors, bien sûr, on en a plein le dos de cette situation, mais on ne peut la changer. Alors, le mal se manifeste, la douleur apparaît réellement. On souffre du dos, et si ça n’est pas suffisant, on a un accident.

Cela me rappelle aussi une amie qui ne supportait plus son travail. Elle y allait toujours à contrecœur. Elle aurait aimé, disait-elle, avoir un accident pour justifier qu’elle n’aille plus au travail. Un jour, alors qu’elle sortait de sa voiture, elle traversa la route et fut renversée. Ces traumatismes étaient si importants qu’elle écopa d’un an de rééducation physique, sans pouvoir aller au travail. Elle comprit que cet accident n’était pas si fortuit qu’il en avait l’air et finit par quitter son travail au profit d’un autre qui lui convenait mieux. Comprendre la raison de notre souffrance, nous permet d’accéder à une vie meilleure.

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