Comment mieux connaître les mécanismes du stress ?

Tout le monde parle du stress, surtout actuellement, mais qu’en est-il et qu’en savons-nous vraiment?

Très présent dans notre société, le nombre de personnes souffrant du phénomène du stress augmente sans cesse.

  • Temps de transports,
  • Activité professionnelle,
  • Horaires,
  • Famille,
  • Tracas et soucis quotidiens… s

Ont les facteurs qui favorisent l’émergence du stress. Réaction physiologique naturelle, celle-ci permet à notre organisme d’activer nos ressources face aux changements.

A l’ occasion d’évènements positifs ou négatifs, cette réaction peut se manifester. Cependant, si de temps à autre et selon les cas, il peut être un véritable stimulant qui permet de se dépasser, il peut aussi devenir néfaste pour la santé physique et mentale selon sa durée.

Face aux évènements les réactions de chacun, peuvent varier d’un individu à l’autre, selon leurs personnalités, l’environnement social, le contexte… c’est ainsi qu’une situation qui parait dramatique à certaines personnes pourra être complètement sans effet pour d’autres.

Pour mieux comprendre et gérer son stress, il est donc très important, de se connaître, d’identifier ses réactions et sa manière de se comporter face aux situations rencontrées.

Tout individu adopte le stress comme mode de réaction pour faire face aux différentes situations de sa vie quotidienne. Il s’agit d’un mécanisme qui fournit à toute personne la possibilité de mobiliser ses capacités afin d’apporter le meilleur de lui-même : exemple, l’athlète avant sa compétition, l’artiste avant sa montée sur scène.

Cette réaction de stress n’est donc pas forcément pénible et néfaste, car la même réponse est apportée dans les situations agréables comme dans celles qui sont désagréables

Le fonctionnement du stress : le « bon stress » et le « mauvais stress »

AU départ il y a une situation qui devient difficilement gérable. Pression au travail ou tension au foyer, les causes varient… A un certain moment, on ne parvient plus à la contrôler.

Au début, on ressent comme un coup de fouet, le corps libère alors de l’adrénaline, on évoque alors un « bon stress », les pensées deviennent plus rapides, on s’active plus… et c’est parfois ou souvent agréable de travailler ainsi sous pression, car on a l’impression d’être plus efficace.

Après un certain temps, l’effet positif de l’adrénaline diminue, le « bon stress » devient alors « mauvais stress ». Le corps nous signale que cette situation ne nous convient plus : on va alors se sentir oppressé, fatigué, les mains tremblent, on a mal au ventre, quelquefois le cœur s’emballe, on ressent des migraines, apparaissent des troubles du sommeil…

Ce sont autant de symptômes, qui varient d’une personne à l’autre mais qui proviennent d’une même origine : le stress.

Si ce signal n’est pas écouté, c’est-à-dire que si ce problème n’est pas résolu, ou l’on continue sans repos, si on persiste dans cette sensation de stress, le corps intensifie alors ce signal, il ne somatise plus.

Et ce stress, ce bon stress à l’origine, va se transformer en dépression ou en crise d’angoisse.

Comment apprivoiser le stress

Assurément un premier pas pour l’apprivoiser est de mieux connaître les ressorts du stress. Le mécanisme du stress, se déroule en général, en trois phases, et a été décrit sous l’appellation de « syndrome général d’adaptation » (Hans Seyle, endocrinologue canadien).

La première phase appelée phase d’alarme, est une réaction brusque et immédiate : toutes nos cellules nerveuses sont en alerte par l’adrénaline, ceci permet de générer une réponse adaptée à la menace.

On note que la tension artérielle augmente comme la fréquence respiratoire et le rythme cardiaque, la digestion est alors bloquée, nos mains et pieds deviennent froids et nos pupilles se dilatent. Instantanément on est alors prêts à faire face.

Une fois le danger disparu, les mécanismes de récupération du corps prennent alors le relais. C’est ainsi que nous passons entre action et récupération.

Si la menace dure un moment ou si les facteurs de stress interviennent trop rapidement, le corps devra maintenir son effort face au danger qu’il ressent (présumé ou réel) et va libérer alors du cortisol via les glandes surrénales, glandes endocrines qui se trouvent situées au dessus des reins.

La phase de résistance débute alors, elle peut durer plusieurs jours, et même des semaines, tant que le motif du stress est présent.

Au passage, on subit de nombreuses conséquences qui affaiblissent notre organisme est qui sont entraînées par le cortisol.

En tentant de comprendre ces mécanismes on peut agir à temps et éviter la troisième et dernière phase, celle de l’épuisement : l’événement stressant est devenu trop fort en intensité ou dan sa durée, on reste alors exsangue.

Personne ne naît stressé, on apprend à le devenir.

Mais on peut aussi apprendre à ne plus l’être, à vivre bien. Le stress n’est jamais une fatalité.

N’hésitez pas à consulter mais soyez toujours vigilants quant à l’efficacité des conseils et des méthodes !

Comparez toujours les différentes thérapies qui existent et renseignez-vous