Son – Les applications du son en médecine traditionnelle

Depuis la nuit des temps et dans le monde entier, les méthodes, thérapeutiques ou méditatives, basées sur l’utilisation du son ne se comptent plus !

Mise à part la musicothérapie occidentale, les médecines traditionnelles chinoise et indienne sont riches en techniques où l’on emploie l’énergie du son pour guérir les organes, débloquer le Qi ou le Prâna, ouvrir les Chakras… Sans parler des Traditions chamaniques d’Asie qui employaient les harmoniques à des fins spirituelles, magiques et médicales.

On sait aujourd’hui que ce type de son génère une sorte de massage vibratoire sur des organes ou toute autre zone du corps souffrant d’un problème.

L’harmonicothérapie est notamment indiquée dans les cas de troubles glandulaires, de psychopathologies comme la dépression ou la timidité, ou de troubles psychosomatiques comme les ulcères, les colopathies, les crises de foie ou les spasmes, ou encore les difficultés d’expression comme le bégaiement.

Les Chinois, quant à eux, connaissaient depuis plus de cinq mille ans les rapports analogiques reliant le son, les viscères et les « entités psychiques » (les différentes fonctions de la conscience), et les mettaient en application dans une science utilisant indifféremment les instruments de musique ou la voix.

Les sons chinois sont évidemment fondés sur les cinq éléments – bois, feu, terre, métal et eau – reliés à des organes, aux méridiens, à la circulation de l’énergie vitale et à notre horloge interne. Par exemple, si l’on a un problème respiratoire on choisira le son des poumons, qui est le sol, que l’on pourra émettre, entre trois et cinq heures, par la voix ou par un instrument.

Cette forme d’utilisation du son entre aujourd’hui à part entière dans le cadre de la musicothérapie et affirme sa complémentarité avec d’autres techniques, comme celles issues de la psychologie ou de la psychanalyse, mais aussi avec certaines pratiques traditionnelles, provenant notamment du Taoïsme,

Les Qi Gong, en particulier, offrent des techniques musicothérapiques très efficaces, comme celle des six sons curatifs qui ont des effets directs sur le foie, le cœur, la rate, les poumons et les reins. Quand on sait qu’un son (le Kiaï) peut tuer, rien d’étonnant à ce qu’un son puisse guérir !