Depuis des siècles les femmes ont la charge de la famille et de la maison. En échange, l’homme travaillait et rapportait de quoi nourrir et abriter confortablement toute la famille.
Mais de nos jours, avec un taux de divorces de plus en plus élevé, il n’est plus possible de penser ainsi.
Les modèles de vie adulte ont bien changés. La femme doit travailler dans son emploi tout autant sinon plus que l’homme puisque les salaires ne sont toujours pas égaux entre sexes opposés.
Mais plusieurs d’entre elles doivent malgré tout continuer à assumer l’entretien de la famille et de la maison.
Pas étonnant que tant de femmes deviennent obèses et dépressives sinon acariâtres. L’excès de charge de travail ne peut faire autrement.
Ce n’est pas parce que la famille semble parfaitement heureuse que la mère ou la conjointe ne souffre pas intérieurement. Mais il est difficile pour l’homme de comprendre cet état d’âme puisqu’il n’a jamais eu le fardeau psychologique de l’entretien de la maison et de chacun des membres de la famille.
Quelques hommes sortent des rangs et assument volontairement ce fardeau, mais en plus des longues heures de travail au bureau. Ils ne peuvent demeurer en parfaite santé psychologique et émotive et subissent les mêmes effets sur leur système nerveux que ce que subissent les femmes dans la même situation.
L’adulte qui ne travaille pas à l’extérieur vit aussi un stress très important.
L’isolement, sans la vie sociale qu’on retrouve sur les lieux du travail, le manque de balises pour s’auto-évaluer et constater l’amélioration de ses compétences, le manque de revenu validant la qualité de son travail et sa capacité à gérer les situations de stress familial, font qu’il fini par se sentir prisonnier d’une cage bien souvent dorée lorsque l’autre conjoint gagne largement de quoi subvenir aux besoins de toute la famille.
Parfois le niveau de vie est suffisamment élevé pour que du personnel prenne en charge toutes les taches domestiques et même la surveillance des enfants en bas âge. Cette situation amène souvent l’adulte qui demeure à la maison à se sentir inutile.
Petit à petit l’angoisse des petits détails s’installe et s’il n’est pas pris en main rapidement, il deviendra « maniaque » de la perfection – un autre effet du stress et de l’angoisse mal gérés.
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